Tout l’indiquait : le marché du neuf francilien n’a plus le dynamisme des années 2006 et 2007, voire 2010. Telle est la conclusion de la note d’analyse, que vient de publier l’Adil 75 (Association départementale d’information sur le logement) sur le 1er trimestre 2012. Il apparaît que les ventes ont reculé de 22 % depuis un an. Cette tendance baissière affecte particulièrement l’habitat individuel, où le repli a été de moitié. Bien évidemment, dans ce contexte, les professionnels hésitent à lancer des programmes. Les mises en vente ont « maigri » de 12 %, et même de 16 % en grande couronne. L’offre disponible sur plans a donc augmenté, évaluée par l’Adil à 10 035 logements au 31 mars (+36 % en un an). Et les délais de commercialisation se sont rallongés de quatre mois, portés désormais à dix mois en moyenne. Point capital pour les acquéreurs, les prix affichent une hausse plus modérée depuis le 4e trimestre 2011, voire négative par endroits. Mais la moyenne demeure très élevée à Paris : 10 670 €/m2. En petite couronne, elle est à la baisse de façon sensible (-5,8 % dans le 92, à 6 691 €/m2). En grande couronne, les valeurs stagnent en Seine-et-Marne (3 850 €/m2) et dans le Val d’Oise (3 970 €/m2), mais progressent dans les Yvelines (4 610 €/m2) et l’Essonne (3 950 €/m2).
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